Publié le 13 juin 2022

Tirer un rendement plus élevé grâce au « point idéal » de la courbe de rendement

L’année a été difficile pour les investisseurs. Les marchés sont en baisse, des conflits ont éclaté, et le Canada et les États-Unis sont entrés dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. Cependant, Jean-François Giroux, gestionnaire de portefeuille, FNB ingénieux d’obligations à court terme Manuvie (TERM), estime que les titres à revenu fixe offrent une lueur d’espoir, les obligations de sociétés commençant à offrir des propositions attrayantes.

Le TERM est conçu pour diversifier la répartition des titres à revenu fixe dans le but d’offrir un rendement plus élevé pour la même volatilité que l’indice de référence. « Nous procédons à une optimisation en fonction des secteurs et des parties de la courbe de rendement qui, selon nous, à long terme, pourraient générer un rendement accru tout en maintenant le même profil de risque que l’indice », fait-il remarquer. Le fonds cherche à atteindre cet objectif en combinant une approche de gestion systématique et active.

À l’heure actuelle, le TERM est composé d’obligations de sociétés à 100 %, au lieu d’obligations fédérales et provinciales, car pendant tout le cycle du marché, les obligations de sociétés ont tendance à offrir un meilleur potentiel de hausse. Parmi les obligations de sociétés, le FNB présente une surpondération dans les secteurs des communications, des produits industriels et de l’immobilier, et met l’accent sur le « point idéal », soit le segment à court terme de la courbe de rendement.

« Nous sommes dans un contexte où les investisseurs doivent se montrer prudents quant à la durée et comprendre leur appétit pour le risque, ajoute M. Giroux. L’inflation atteignant des sommets historiques, les banques centrales et les marchés procèdent à des hausses à court et à moyen terme. » On craint également, comme l’a reconnu le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, un retard sur le plan de la maîtrise de l’inflation.

Bien que la décision relative à la durée ne soit pas aussi facile qu’au début de 2021, les titres à revenu fixe à courte durée peuvent aider à préserver le capital et à produire un revenu dans un contexte de hausse des taux d’intérêt.

Cependant, bien que la plupart des banques centrales tiennent des propos agressifs, M. Giroux ne s’attend pas à ce que toutes les hausses prévues par le marché se concrétisent. Il explique qu’à un moment donné, les données commenceront à changer. Et lorsque le Canada atteindra un taux neutre, de 2 % à 3 %, M. Giroux s’attend à ce que les propos et les attentes changeront aussi. L’accent sera alors mis sur les préoccupations concernant le risque de récession et la production.

« Pour le moment, les banques centrales vont procéder [à des hausses de taux], c’est certain », dit-il. « Mais plus tard cette année, il viendra un temps où les attentes s’estomperont. »

Ainsi, bien que le court terme de la courbe soit alimenté par des hausses de taux, M. Giroux estime que le marché a surévalué le niveau de ces hausses. Et compte tenu de l’assouplissement quantitatif bien établi sur le marché, le message qu’il livre aux conseillers est de ne pas trop s’attarder au fait que les marchés ont été malmenés jusqu’à ce jour en 2022, mais plutôt d’évaluer les niveaux actuels et de s’attendre à des rendements attrayants des sociétés.

M. Giroux et son équipe gèrent également deux autres FNB – le FNB ingénieux d’obligations de sociétés Manuvie (CBND) et le FNB ingénieux d’obligations de base Manuvie (BSKT). Les deux FNB combinent la même approche systématique et active que le TERM et cherchent à reproduire la volatilité de l’indice de référence tout en procurant un rendement supérieur. Cependant, compte tenu du contexte de marché, le TERM a suscité le plus d’intérêt – attirant plus de 600 M$ depuis son lancement en novembre 2020 – alors que les investisseurs cherchent à préserver le capital en réduisant le risque de durée.

Comme l’équipe existe depuis 1998 et que ses membres proviennent des secteurs de l’assurance, des caisses de retraite et de l’analyse quantitative, le modèle, les outils et les algorithmes sont bien développés depuis plus de 20 ans. Si on ajoute à cela la réputation de Manuvie et son empreinte énorme sur les marchés des titres à revenu fixe canadiens, il n’est pas surprenant que le TERM bénéficie des occasions qui sont offertes soit sur le marché secondaire, soit à la suite de nouvelles émissions. Le TERM offre aux investisseurs la perspective d’une optimisation à court terme en cette période de volatilité.

 

 

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